L’importance de la cote ou rapport probable
Dès que l’on parle de pari hippique, on parle de cotes ou rapports probables. Plus la cote est faible, plus le cheval est joué ; c’est le favori de la course. Il a de bonnes chances d’être bien placé mais il ne rapportera pas beaucoup à ceux qui l’ont joué. A l’inverse, plus la cote est haute, moins le cheval est joué. Il a peu de chances d’arriver premier, mais s’il gagne il rapportera beaucoup.
Les cotes ou rapports probables ont une grande importance dans les courses de chevaux, car ils traduisent tout l’intérêt que portent les parieurs à chacun des partants d’une course. Ils sont considérés comme un des éléments les plus valables dans les pronostics puisqu’ils résultent en réalité du résultat d’un vote et représentent le suffrage universel des parieurs. Les cotes ou rapports probables affichés sont toujours amputés des prélèvements légaux (impôts et frais de fonctionnement des opérateurs) et permettent donc d’avoir une idée précise de ce que les parieurs gagneront si le cheval sélectionné gagne la course. Les cotes ou rapports probables ne sont disponibles que pour le jeu simple gagnant.
Comment sont-ils calculés ?
La cote ou rapports probables représentent le bénéfice généré par unité de mise (si le pari se réalise). On le représente sous forme fractionnaire.
Exemple :
2/1 (prononcer 2 contre 1) par exemple, signifie que si l’on perd, on perd une mise, et que si l’on gagne, on en gagnera deux. Mais aux courses, on garantit en quelque sorte le risque de perte : ainsi, pour le cas d’un cheval à 2/1, misé à la base unitaire de 5 €, en cas de perte, on ne perd que 5 €, mais en cas de gain, on touchera 15 €, c’est-à-dire le remboursement de la mise (5 €) plus le gain de 10 €. Il en va de même pour les cotes 3/1, 4/1, 5/1 etc.
Les rapports définitifs
Les rapports définitifs sont calculés après l’arrivée des courses, en fonction de l’arrivée, des paris et des mises jouées. Ils sont naturellement disponibles pour tous les paris.